Travailler dans le marketing en Australie

Article mis a jour le 5 June 2020 by Christophe Deneulin

Eloïse est venue en Australie en WHV avec un objectif: travailler dans le marketing en Australie. Elle nous raconte comment elle a réussi à décrocher un job dans son domaine.

Table des Matières

L’expérience d’Eloïse

Eloïse a décidé de venir en Australie en 2016. Après une belle expérience dans le marketing en France de 5 ans, elle décide de partir en Australie en Working Holiday Visa, pour se donner de nouveaux challenges, et pour voyager.

Elle part sans pression, mais tout de même avec un objectif en tête niveau boulot : trouver du travail dans le marketing en Australie. Il était hors de question pour elle de travailler dans les fermes, le but : trouver du travail dans son domaine et profiter de ce trip à l’autre bout du monde.

Trouver un travail dans le travail en Australie

Eloïse est donc arrivée sur place avec au préalable une forte expérience en France. Elle avait également un niveau d’anglais déjà plus que correcte. Ayant déjà travaillée en anglais grâce à son poste en France et avait une expérience en Finlande en Erasmus

La préparation en amont

Heureusement, elle avait des amis sur place. L’une d’elle, Marjolaine, l’avait orienté vers des recruteurs et lui avait donné des contacts avant de partir. Son CV était traduit et adapté, relu et corrigé par Marj pour coller aux besoins du marché. Eloîse avait aussi préparé plusieurs versions de son CV en fonction des missions et postes demandés.

Elle avait aussi déjà créé son profil sur Seek.com.au, l’un des sites majeurs dans la recherche d’emploi en Australie, ainsi que sur Indeed.

Son amie Marj avait contacté pour elle des recruteurs et leur avait envoyé son CV. Bref, elle avait tout bien préparé et arrivait avec des objectifs clairs, en plus d’avoir un background solide.

La prospection

Il lui a fallu quand même 1 mois et demi, 2 mois pour décrocher un travail dans le marketing en Australie. C’était selon elle une expérience éprouvante. Elle a été super-active durant cette période, a postulé à beaucoup d’offres, où on demandait une expérience de 5 ans minimum. Elle a réussi à décrocher plus de 20 entretiens, environ 2 par semaine! C’était selon elle un peu décourageant parfois, surtout le fait de se faire juger, de devoir se remettre en question et bien entendu préparer son discours à l’avance.

Selon elle, pour bien réussir une candidature, il faut reprendre les 3 points de l’annonce les plus importants. Ensuite il faut développer des liens entre ces 3 points et notre profil. Puis répéter, notamment dans la lettre de motivation, pour montrer la cohérence entre le profil du candidat et l’offre : il faut partir confiant et se répéter : je suis fait pour ce job !

Il faut connaitre ces points par cœur lors de l’entretien, pour être en confiance. Tu te rends compte quand tu te prépares que tu as des exemples à donner d’expériences passées, en lien avec ces fameux points

Il ne faut pas avoir un anglais parfait pour trouver un travail dans le marketing en Australie. Eloïse avait certaines difficultés aussi, surtout au téléphone. Sa stratégie, quand on l’appelait était de demander au recruteur de lui envoyer les informations demandées par email, pour éviter de parler au téléphone, où elle était moins confiante.

Les difficultés rencontrées pour trouver un travail dans le marketing

Eloïse a répondu à une annonce où on demandait 7 ans d’expérience. Elle ne les avait pas, mais y est allé quand même ! Elle a mis en avant ses compétences, s’est vendu et avait la confiance nécessaire Beaucoup d’entreprises demandent plusieurs années d’expérience. Il faut donc mettre tous ses atouts de son côté pour passer au-delà de cette demande.

Ensuit le frein majeur à l’embauche est le visa ! Les employeurs souhaitent rarement embaucher en working holiday visa. Il m’est arrivé même personnellement qu’un recruteur me dise juste à mon arrivée à son bureau, « désolé je ne peux rien faire pour toi ».

Les employeurs cherchent en priorité des gens qui ont soit la résidence permanente soit la nationalité australienne. C’est donc difficile se faire embaucher en working holiday visa.

Les compétences en digital marketing étaient encore grandement recherchées à son arrivée, sur Sydney (2016), et Eloïse a trouvé une réponse parfaite aux objections qu’on lui faisait.

La botte secrète

L’atout qu’elle leur vendait était justement les conditions du WHV, et comment l’employeur était gagnant ! On ne peut pas employer une personne en WHV pendant plus de 6 mois, ce qu’elle vendait comme une période d’essai. Elle leur répondait qu’au pire, s’ils n’étaient pas satisfaits de son travail, ils n’avaient même pas à la virer ! Bref, faire comprendre à l’employeur qu’il est gagnant dans toutes les situations. Les choses se sont bien passées par la suite. Elle a décroché un travail dans le marketing en Australie, et s’est faite sponsorisée, avec le visa 457 à l’époque, qui s’appelle maintenant le TSS (temporary short skill visa).

Elle a donc réussi à trouver un travail dans le digital marketing en Australie, notamment dans le CRM Management.

Elle a par la suite décroché sa résidence permanente, car encore une fois les conditions d’exigibilité étaient différentes à l’époque (2016) dans le NSW, pour les gens travaillant comme « marketing specialist ». Elle travaille toujours pour la même société, et vit toujours à Sydney, profitant de la mer et du temps pour faire des balades et autres activités d’extérieures.

Résumé

Pour résumer, voici les actions qui lui ont permis de trouver un travail dans le marketing en Australie.

Elle avait traduit et mis à jour son CV avant de partir, avec une amie sur place pour le corriger
Elle avait travaillé son réseau avant d’arriver, et avait son profil à jour sur les plateformes les plus utilisés (Seek et Indeed)
Elle a effectué un GROS travail sur place: candidatures, rencontres avec des recruteurs…Avec en moyenne 2 entretiens par semaine
Elle recherchait toujours les trois points les plus importants de chaque annonce, et comment son profil collait par rapport à ses trois points
Elle a travaillé son discours, ses exemples, ce qui lui a boosté la confiance
Elle avait tourné toutes les faiblesses en avantages, notamment concernant le visa

Si on devait retenir trois points :